Queer comme l’hermenéutique du cinéma

Le nouveau film de Lukasz Ronduda (Premier Prix au Festival de Gdynia), Fears présenté à Torun à l’occasion de Tofifest, nous plonge dans le conflit séparant en Pologne le milieu catholique traditionnel et le milieu LGBTQ+, cela par un portrait d’un artiste homosexuel et catholique en même temps. J’en profite pour discuter du queer comme façon d’interpréter les œuvres cinématographiques.

(więcej…)

Strachy: portret czy stereotyp?

„Powinniśmy nauczyć się podróżować miedzy rożnymi kontekstami”, mówi reżyser i kurator sztuki Łukasz Ronduda po zakończeniu pokazu jego najnowszego filmu, „W Polsce uważamy, ze należy zawsze opowiedzieć się po jednej albo po drugiej stronie, zdecydować radykalnie, kim się jest – zapominamy w ten sposób, jak złożona jest ludzka tożsamość. Lubimy upraszczać rzeczywistość.”

(więcej…)

Zdarzyły się matki równoległe

Tofifest od lat specjalizuje się w kinie niepokornym, które ukazuje społeczne problemy, bierze udział w aktualnych debatach, kwestionuje nasza rzeczywistość. Nie inaczej jest w tym roku, gdzie filmy takie jak Lingui, Zdarzyło się i Matki równolegle są portretami kobiet, które walczą, aby wychować dziecko, lub o to, aby go nie urodzić. Sztuka ma tutaj inna sile, niż ciągle utarczki miedzy nienawidzącymi się grupami – nie próbuje nas przekonać poprzez swoja retorykę, ale pobudza do refleksji poprzez samo przedstawienie pewnej rzeczywistości oraz bohaterów, którzy w niej żyją.

(więcej…)

Le regard et l’œil de la caméra

On a perdu la patience avec les autres de capacités animalières. Nos sens ne sont plus aussi aiguisés qu’avant et, lâchés en pleine nature, on ne saurait pas comment se comporter, survivre. Notre évolution est une histoire d’isolement. Comment, dans un monde où l’on comptabilise chaque instant, pister et attendre la venue de la panthère des neiges?

(więcej…)

Festival de Cannes, le Temple du Cinéma

L’année dernière on a tous été soulagés que le Festival de Cannes ait été bien maintenu, bien que reporté à juillet. Mais en 2022, la grande fête du cinéma sur la Côte d’Azur est réellement de retour, cette fois-ci pour le mois de mai. Le château, ou l’église du cinéma, selon les mots de James Gray lors de la première d’Armaggedon Time, retrouve sa gloire d’antan, ses journées remplies de films et ses salles pleines de spectateur. En l’espace de peu de jours, on se sent à nouveau participer dans quelque chose de grandiose et collectif – on vous dit nos impressions en quelques mots et quelques films !

(więcej…)

La mémoire du Liban

Deux films francophones récents, à savoir Memory Box et Sous le ciel d’Alice, nous plongent dans le contexte de la guerre du Liban. Alors que la pays lui-même connaît en ce moment une autre grande crise, ces deux titres nous permettent de mieux comprendre l’histoire et nous font nous rendre compte de l’actualité.

(więcej…)

L’identité en quête de territoire

La 50ème édition du Festival du Nouveau Cinéma s’est terminée fin d’octobre 2021. Certains films avaient déjà été présentés en automne, d’autres font leur entrée dans les salles cet hiver. On connaît les prix : pour en nommer seulement deux, Great Freedom a remporté la Louve d’Or en compétition internationale et en compétition nationale le prix a été décerné à Night Riders. Le premier, par un drame carcéral historique, suit l’histoire d’un jeune allemand homosexuel en Allemagne de l’Ouest ; le second est une fable située dans l’avenir qui illustre l’oppression des autochtones dans le passé et maintenant. Deux sujets très travaillés en ce moment, deux façons de les présenter sur l’écran. Mais d’autres enjeux propres au cinéma actuel sont également traités et le visionnage de quelques films de la compétition nationale nous a permis – nous semble-t-il – de saisir les préoccupations communes des cinéastes : tous, commençant souvent par la mort du père ou une fuite de son pouvoir, dessinent l’itinéraire d’un étranger faisant face à un nouveau territoire qui, finalement, s’avère être sa terre-mère avec laquelle il tente de renouer une relation.

(więcej…)

Amour et avarice – histoires parallèles

Cette année sortent presque en même temps deux drames historiques adaptés de romans d’Honoré de Balzac: Eugénie Grandet et Illusions perdues. Le premier s’inscrivant dans le cycle provincial de La Comédie Humaine, le second dans le cycle parisien. Je raffole personnellement de films situés dans le XIXème siècle donc, ayant vu Eugénie Grandet dans le cadre du festival Cinemania, j’attends avec hâte la première canadienne des Illusions perdues. Voyons alors comment le film réussit dans l’adaptation!

(więcej…)